Mgr Dominique Le Tourneau

Les assemblées dominicales en l’absence de prêtre

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« Si, faute de ministre sacré ou pour toute autre cause grave, la participation à la célébration eucharistique est impossible » (Code de droit canonique, canon 1248 § 2), le peuple chrétien a le droit d’obtenir que, le dimanche, l’évêque diocésain veille, selon les possibilités, à ce que la communauté elle-même ait une célébration, qui doit être organisée sous sa propre autorité et selon les normes de l’Église. Toutefois, les célébrations dominicales particulières de ce genre doivent toujours être considérées comme ayant un caractère absolument extraordinaire. Ainsi, tous ceux qui ont été désignés par l’évêque diocésain pour exercer une fonction durant de telles célébrations, qu’ils soient diacres ou fidèles laïcs, « auront soin de maintenir vive dans la communauté une véritable « faim » de l’Eucharistie, qui conduit à ne laisser passer aucune occasion d’avoir la célébration de la Messe, en profitant même de la présence occasionnelle d’un prêtre, pourvu qu’il ne soit pas empêché de la célébrer par le droit de l’Église » (Jean-Paul II, lettre L’Église vit de l’Eucharistie, n° 33) » (instruction Redemptionis Sacramentum, n° 164).

Pour éviter toute forme de confusion entre des réunions de prières de ce genre et la célébration de l’Eucharistie, les évêques diocésains « sont tenus d’évaluer avec prudence s’il faut distribuer la sainte communion au cours de telles réunions. […] Il est opportun qu’une telle question soit réglée au niveau de la Conférence des évêques, afin de parvenir à une résolution, qui doit obtenir la confirmation du Siège Apostolique, c’est-à-dire de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements. De plus, en l’absence du prêtre et du diacre, il est préférable de répartir les différentes parties de la célébration entre plusieurs fidèles plutôt que de laisser à un seul fidèle laïc le soin de guider l’ensemble de la célébration. Il ne convient en aucun cas de dire à propos d’un fidèle laïc qu’il « préside » la célébration » (Ibid., n° 165).

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